Renaissance Admin
Messages : 426 Date d'inscription : 09/03/2014 Localisation : Nantes
| Sujet: LE TRAVAIL DES FEMMES Mer 21 Oct - 18:58 | |
| LE TRAVAIL DES FEMMES
Dans les campagnes, les femmes font face dans l’urgence, dès août 1914, au travail des champs et à la moisson en remplacement des hommes partis sur le front. Dans les villes, elles remplacent les hommes dans les usines. Malheureusement leur statut évolue peu et leurs salaires restent inférieurs à ceux des hommes aux mêmes postes rendant leur situation précaire notamment en cas de veuvage.
Transformé en hôpital auxiliaire en 1914, le collège Saint-Stanislas (ci-dessus) fait partie des 5 hôpitaux installés à Nantes par la Croix-Rouge. Les infirmières qui y officient sont membres de l’Union des femmes de France. Malgré la présence féminine et les poses assurées, on ne peut ignorer les blessures et les mutilations, conséquences de la brutalité de la guerre.
Surnommées les "Anges blancs", les premières infirmières et les bénévoles, sont nombreuses à pratiquer des soins aux blessés de guerre. Elles interviennent juste derrière les lignes de front des champs de bataille comme à l’arrière pour les soins longs et la rééducation. Dès la mobilisation, la Municipalité charge le service d’hygiène d’aménager des ambulances dans des écoles publiques de la ville. Très vite, 200 lits sont installés dans 6 écoles mais ces mesures sont provisoires et l’action municipale s’intensifie avec la création de nouveaux hôpitaux, l’aménagement de filiales, l’assistance matérielle donnée à des organisations hospitalières externes à la Municipalité. Ainsi, en août 1916, environ 5000 lits sont mis à disposition et répartis dans ses 18 hôpitaux à Nantes, et qui permettront de porter secours à plus de 130 000 personnes pendant la durée de la guerre. De façon à soigner des personnes de tous pays et de toutes confessions, toutes les équipes soignantes sont laïques. Elles se composent à la fois de bénévoles et de salariés : en effet, en vue de limiter le chômage, des femmes de mobilisés ou privées de leurs salaires ont trouvé ici un emploi.
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