FOUILLES ARCHEOLOGIQUES PREVENTIVES DU MANOIR DE BOUVET

FOUILLES ARCHEOLOGIQUES PREVENTIVES DU MANOIR DE BOUVET



Les vestiges de la demeure édifiée au XVIe siècle sont peu connus par les Nantais (24 rue de la Fosse). Il fut le lieu de résidence d'une famille de négociants espagnols, la famille de Despinos, qui souhaitait acquérir ces terres et surtout obtenir son titre de noblesse.

Cette famille voulait construire un manoir de la même grandeur que celui qui existe toujours près de la place Graslin et qui abrite le musée Dobrée, le manoir de la Touche. A l'époque, c'est la campagne, des champs s'étendent jusqu'à la Loire. Mais le demeure voit la ville se développer et rapidement, il n'est plus isolé au milieu des champs.



Au XVIIIe siècle, quand l'urbanisation s'intensifie avec la naissance de la rue Santeuil ou de la place Graslin. C'est d'ailleurs Graslin qui rachète en partie le manoir, sur lequel prend place, ensuite, la rue Jean-Jacques Rousseau actuelle. Dans les caves, restent visibles de belles arches et des escaliers pour monter aux étages supérieurs. Le journal Presse Océan, propriétaire des lieux, a souvent utilisé les lieux pour entreposer le matériel. Dans le cadre du futur complexe commercial entre la rue Santeuil et le Passage Pommeraye, les caves du manoir du Bouvet sont destinées à une nouvelle vie.