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Messages : 426 Date d'inscription : 09/03/2014 Localisation : Nantes
| Sujet: LOUIS ANGE HYACINTHE POMMERAYE Ven 30 Sep - 21:55 | |
| LOUIS ANGE HYACINTHE POMMERAYE (1806-1850)
Louis Ange Hyacinthe Pommeraye est le nom d’un jeune notaire. Il est né le 08 août 1806 à Saint-Père-en-Retz. À dix-sept ans, il est clerc de notaire à Saint-Père-en-Retz, plus tard il exerce à Frossay, puis en 1829 à Nantes ; le 27 janvier 1833, il succède à Me Serault au 16 de la rue Crébillon. Le 22 août de la même année, il épouse Marie-Louise Besnier, fille et unique héritière d'un riche négociant nantais.
A l'âge de 30 ans, en 1836, il abandonne son étude et se lance dans « les affaires ». Le 1er juillet 1837, avec son beau-père et d'autres négociants nantais, il achète pour 140 000 francs la forêt du Cellier à Henri d'Orléans, duc d'Aumale, et s'installe dans la maison principale du hameau de la Pégerie. En 1838, il se joint au restaurateur Charles Guilloux pour acheter des immeubles à l'emplacement du futur passage, et crée la « Société Pommeraye et Cie » en 1840.
Il rêvait de transformer un quartier insalubre en un passage de commerces luxueux digne des modèles parisiens très en vogue. La construction dura trois ans, dans des conditions difficiles avec l’hostilité des riverains, et une difficulté technique, un dénivelé de 9,40 mètres sur un flanc de côteau de sable et de rocher ! A son ouverture, le succès fut immédiat, le Passage devint un lieu de flânerie prisé des Nantais avec pas de moins de soixante-six magasins. Hélas, sept ans plus tard, la crise de 1846-1847 ruina son propriétaire. Condamné personnellement, en tant que gérant, à rembourser les créanciers, ses biens sont bradés.
La famille Pommeraye se réfugie à La Pégerie du Cellier. C'est là que naît le 18 mai 1849 le dernier enfant de Louis. Le 06 août 1850, Pommeraye meurt subitement chez son beau-frère Étienne Flandrin, notaire et maire de Saint-Père-en-Retz. A quarante-quatre ans, il laisse sept orphelins et une veuve, qui obtient de la préfecture la charge d'un bureau de poste pour subvenir aux besoins de sa famille. En avril 1852, elle doit renoncer, au nom de ses enfants, à la succession de son époux, les dettes n'ayant pas été épongées. | |
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